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Nadiem Amiri : « Il faudra être patient »

Le Bayer Leverkusen est favori face au FC Sarrebruck mardi soir en demi-finale de la Coupe d’Allemagne . Pour DFB.de, l’international Nadiem Amiri revient sur les matchs à huis clos, sur sa vie à Leverkusen et explique qu’il est sur le point de réaliser son rêve.

DFB.de : Nadiem Amiri, avec le Bayer 04, vous abordez la rencontre avec Sarrebruck en tant que favori. Comment appréhendez-vous ce rôle ?

Nadiem Amiri : Nous l’acceptons complètement. Lorsqu’une équipe de division inférieure affronte un club de Bundesliga, les rôles sont clairement définis. Nous souhaitons être à la hauteur. La motivation est grande, nous allons montrer dès la première minute que nous voulons vraiment atteindre cette finale.

DFB.de : Votre adversaire de mardi a déjà éliminé plusieurs clubs de Bundesliga. Comment évaluez-vous le niveau de Sarrebruck ?

Amiri : C’est un casse-tête. Cette équipe a facilement sécurisé la montée en troisième division et compte de nombreux joueurs qui ont été professionnels. Ce n’est pas un club de ligue régionale lambda. Ils joueront de manière très compacte et guetteront l’ouverture. Il faudra être patient. Marquer un but en début de match nous aiderait beaucoup.

DFB.de : La Bundesliga a repris, mais ce n’est pas le cas pour la ligue régionale sud-ouest dans laquelle évolue Sarrebruck. Voyez-vous la reprise du championnat comme un avantage ?

Amiri : Si je devais jouer pour Sarrebruck, je préfèrerais avoir joué quelques matchs officiels auparavant. Il n’est pas possible de simuler un match de ce niveau à l’entraînement.

DFB.de : La finale à Berlin est à portée de main. Y accéder serait-il réaliser un rêve, même si le stade est vide ?

Amiri : Je suis un sportif. En tant que tel, il n’y a rien de plus beau que de remporter un titre. On en rêve depuis qu’on est petit.

DFB.de : Comment avez-vous vécu les matchs à huis clos depuis le terrain ?

Amiri : On s’y habitue. Bien sûr, nous préférerions jouer avec les supporters derrière nous. Mais en tant que club, nous nous sommes engagés à respecter les règles sanitaires. C’est fondamental si nous voulons jouer, si nous voulons avoir la chance d’accéder à la finale de la Coupe. Néanmoins, j’aimerais que les fans puissent revenir au stade la saison prochaine.

DFB.de : Comment l’équipe s’adapte-t-elle à cette situation exceptionnelle ?

Amiri : Nous essayons d’en titrer le meilleur. Sans spectateur, il est d’autant plus important de se soutenir les uns les autres sur le terrain : il faut s’entraider, s’encourager et se remonter le moral quand parfois les choses vont mal.

DFB.de : Comment réagissent vos collègues footballeurs qui évoluent dans les autres ligues européennes ?

Amiri : Ils regardent tous la Bundesliga en ce moment. Ils sont heureux pour nous, parce que nous avons retrouvé la compétition sur le terrain et parce que nous jouons de nouveau au football. Même en tant que professionnels, nous restons des passionnés de ce sport.

DFB.de : Vous êtes sous contrat avec le Bayer 04 depuis l’été dernier. Comment avez-vous vécu vos débuts à Leverkusen ?

Amiri : Je me sens super à l’aise à Leverkusen. Dès le moment où je suis entré dans le vestiaire, j’ai eu l’impression d’être au bon endroit. Je connaissais déjà certains joueurs comme Kerem Demirbay, Mitchell Weiser ou Jonathan Tah. Les autres m’ont immédiatement donné l’impression d’être l’un des leurs. Cela m’a permis de m’intégrer très facilement. Ici, à Leverkusen, toutes les conditions sont réunies pour jouer au football avec succès.

DFB.de : Comment jugeriez-vous vos performances personnelles au club jusqu’à présent ?

Amiri : Très bonnes. J’ai joué beaucoup de matchs. J’ai beaucoup appris et j'ai progressé, ce qui est peut-être le plus important. Le staff et les entraîneurs m’aident chaque jour à développer mon jeu. La qualité de l’entraînement est si élevée qu’il faut toujours se donner à fond. La forte concurrence à mon poste me pousse à m’améliorer constamment.

DFB.de : Depuis votre arrivée à Leverkusen, vous avez aussi fêté vos premières sélections avec l’Allemagne. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Amiri : C’est un rêve qui est devenu réalité. Naturellement, on a bon espoir d’être appelé avec les A quand on reçoit de bonnes critiques avec les U21. Mais quand cela arrive, on a un frisson dans le dos. J’étais très fier pour ma première apparition avec l’aigle sur la poitrine. Les réactions de ma famille, de mes amis et de mes connaissances m’ont aussi montré que c’était quelque chose de spécial.

DFB.de : Quels sont vos objectifs pour le reste de la saison ?

Amiri : Je les classe par ordre chronologique : d’abord, atteindre la finale de la Coupe d’Allemagne, ensuite être qualifié pour la Ligue des Champions et pour finir, aller le plus loin possible en Europa League. Je n’aurais rien contre décrocher quelque chose en or ou en argent d’ici la fin de la saison ! (rires)

[DFB]

Le Bayer Leverkusen est favori face au FC Sarrebruck mardi soir en demi-finale de la Coupe d’Allemagne . Pour DFB.de, l’international Nadiem Amiri revient sur les matchs à huis clos, sur sa vie à Leverkusen et explique qu’il est sur le point de réaliser son rêve.

DFB.de : Nadiem Amiri, avec le Bayer 04, vous abordez la rencontre avec Sarrebruck en tant que favori. Comment appréhendez-vous ce rôle ?

Nadiem Amiri : Nous l’acceptons complètement. Lorsqu’une équipe de division inférieure affronte un club de Bundesliga, les rôles sont clairement définis. Nous souhaitons être à la hauteur. La motivation est grande, nous allons montrer dès la première minute que nous voulons vraiment atteindre cette finale.

DFB.de : Votre adversaire de mardi a déjà éliminé plusieurs clubs de Bundesliga. Comment évaluez-vous le niveau de Sarrebruck ?

Amiri : C’est un casse-tête. Cette équipe a facilement sécurisé la montée en troisième division et compte de nombreux joueurs qui ont été professionnels. Ce n’est pas un club de ligue régionale lambda. Ils joueront de manière très compacte et guetteront l’ouverture. Il faudra être patient. Marquer un but en début de match nous aiderait beaucoup.

DFB.de : La Bundesliga a repris, mais ce n’est pas le cas pour la ligue régionale sud-ouest dans laquelle évolue Sarrebruck. Voyez-vous la reprise du championnat comme un avantage ?

Amiri : Si je devais jouer pour Sarrebruck, je préfèrerais avoir joué quelques matchs officiels auparavant. Il n’est pas possible de simuler un match de ce niveau à l’entraînement.

DFB.de : La finale à Berlin est à portée de main. Y accéder serait-il réaliser un rêve, même si le stade est vide ?

Amiri : Je suis un sportif. En tant que tel, il n’y a rien de plus beau que de remporter un titre. On en rêve depuis qu’on est petit.

DFB.de : Comment avez-vous vécu les matchs à huis clos depuis le terrain ?

Amiri : On s’y habitue. Bien sûr, nous préférerions jouer avec les supporters derrière nous. Mais en tant que club, nous nous sommes engagés à respecter les règles sanitaires. C’est fondamental si nous voulons jouer, si nous voulons avoir la chance d’accéder à la finale de la Coupe. Néanmoins, j’aimerais que les fans puissent revenir au stade la saison prochaine.

DFB.de : Comment l’équipe s’adapte-t-elle à cette situation exceptionnelle ?

Amiri : Nous essayons d’en titrer le meilleur. Sans spectateur, il est d’autant plus important de se soutenir les uns les autres sur le terrain : il faut s’entraider, s’encourager et se remonter le moral quand parfois les choses vont mal.

DFB.de : Comment réagissent vos collègues footballeurs qui évoluent dans les autres ligues européennes ?

Amiri : Ils regardent tous la Bundesliga en ce moment. Ils sont heureux pour nous, parce que nous avons retrouvé la compétition sur le terrain et parce que nous jouons de nouveau au football. Même en tant que professionnels, nous restons des passionnés de ce sport.

DFB.de : Vous êtes sous contrat avec le Bayer 04 depuis l’été dernier. Comment avez-vous vécu vos débuts à Leverkusen ?

Amiri : Je me sens super à l’aise à Leverkusen. Dès le moment où je suis entré dans le vestiaire, j’ai eu l’impression d’être au bon endroit. Je connaissais déjà certains joueurs comme Kerem Demirbay, Mitchell Weiser ou Jonathan Tah. Les autres m’ont immédiatement donné l’impression d’être l’un des leurs. Cela m’a permis de m’intégrer très facilement. Ici, à Leverkusen, toutes les conditions sont réunies pour jouer au football avec succès.

DFB.de : Comment jugeriez-vous vos performances personnelles au club jusqu’à présent ?

Amiri : Très bonnes. J’ai joué beaucoup de matchs. J’ai beaucoup appris et j'ai progressé, ce qui est peut-être le plus important. Le staff et les entraîneurs m’aident chaque jour à développer mon jeu. La qualité de l’entraînement est si élevée qu’il faut toujours se donner à fond. La forte concurrence à mon poste me pousse à m’améliorer constamment.

DFB.de : Depuis votre arrivée à Leverkusen, vous avez aussi fêté vos premières sélections avec l’Allemagne. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Amiri : C’est un rêve qui est devenu réalité. Naturellement, on a bon espoir d’être appelé avec les A quand on reçoit de bonnes critiques avec les U21. Mais quand cela arrive, on a un frisson dans le dos. J’étais très fier pour ma première apparition avec l’aigle sur la poitrine. Les réactions de ma famille, de mes amis et de mes connaissances m’ont aussi montré que c’était quelque chose de spécial.

DFB.de : Quels sont vos objectifs pour le reste de la saison ?

Amiri : Je les classe par ordre chronologique : d’abord, atteindre la finale de la Coupe d’Allemagne, ensuite être qualifié pour la Ligue des Champions et pour finir, aller le plus loin possible en Europa League. Je n’aurais rien contre décrocher quelque chose en or ou en argent d’ici la fin de la saison ! (rires)

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