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Müller : « J’ai vécu de belles choses à Wembley »

Dans trois jours (mardi à 18h00), l’équipe d’Allemagne affrontera l’Angleterre à Wembley, en huitième de finale de l’EURO 2020. Aujourd’hui les attaquants Thomas Müller et Serge Gnabry ont répondu aux questions en conférence de presse. Retrouvez ici leurs principales déclarations.

Thomas Müller au sujet…

… du match face à l’Angleterre : J’ai déjà vécu de très belles choses à Wembley, avec la victoire en Ligue des champions en 2013. Nous avons aussi battu l’Angleterre là-bas en 2010. Cela n’aura rien à voir avec le match de mardi, mais ça donnera un bon sentiment à certains d’entre nous. Nous avons hâte d’y jouer et d’affronter ce grand adversaire. L’Angleterre est toujours ambitieuse. Les deux équipes ont montré de belles choses au premier tour, mais ont aussi essuyé des critiques. Elles ont toutes deux de bonnes individualités et ont l’orgueil de viser la victoire, ce qui rendra le match intéressant.

… de sa gêne au genou : Si c’était un problème, je ne me serais pas entraîné aujourd’hui. Je ressens quelque chose, mais j’ai suffisamment d’expérience pour faire avec.

… des difficultés inattendues rencontrées par les favoris de l’EURO : On veut toujours voir les champions d’Europe dominer tous leurs adversaires jusqu’au bout, mais ça n’est plus possible aujourd’hui. En 2016, le Portugal a attendu le tableau final pour remporter sa première victoire. Contre la Hongrie, nous avions imaginé un scénario totalement différent ; concéder deux buts face à une Hongrie aussi forte défensivement ne faisait pas du tout partie de nos plans. Mais nous nous sommes accrochés, avons été récompensés, et voulons construire là-dessus pour continuer à avancer. Les résultats étriqués font partie du jeu, tout comme l’autocritique, mais nous ne pouvons regarder que vers l’avant.

… du nombre d’occasions de buts : Contre la France, qui possède d’excellents attaquants, nous avons parfois attaqué avec un ou deux joueurs en moins, ce qui nous a couté en précision et en tranchant. Contre le Portugal, nous avons montré une autre énergie, mais l’adversaire nous a laissé plus de possibilité. Contre une défense aussi regroupée que celle de la Hongrie, les occasions se font forcément rares. Notre principal problème a été de concéder ces deux buts.

… de la friabilité de la défense : Selon moi, notre défense a fait du très bon travail contre les Français. On n’a pas du tout vu Antoine Griezmann et Karim Benzema. Sur nos buts concédés, on constate que nous ne sommes presque jamais en infériorité numérique. C’est l’organisation qui ne va pas. Il nous arrive souvent de voir l’adversaire marquer sur sa première occasion. Nous devons réussir à maintenir la pression sur le ballon et de ne pas avoir trop confiance en nous-mêmes. Il doit y avoir une volonté d’aller au duel, et si nécessaire de jouer salement.

… du passage à vide de l’attaquant anglais Harry Kane : Les grands attaquants sont aussi les plus patients. C’est leur métier de patienter, d’attendre leur chance. Un attaquant est toujours celui qui touche le moins de ballons, et qui a pourtant le droit aux plus grandes photos dans le journal après le match, s’il se déroule bien. Je ne sais pas si son faible nombre d’occasions est dû à un manque d’automatismes avec ses coéquipiers. Pour nous en tout cas, ne pas encaisser un but de Harry Kane ne serait pas un problème.

Serge Gnabry au sujet…

… du match à Wembley : J’ai très hâte de jouer ce grand match face à l’Angleterre à Wembley, et si possible de passer au prochain tour.

… de ses performances personnelles : Ne marquer aucun but jusqu’ici n’est certainement pas ce que je souhaitais. Mais l’équipe s’est qualifiée, j’ai joué un rôle différent, et je dois être patient. J’attends ma chance. Je n’ai pas su la saisir contre la France, et j’espère que je marquerai enfin contre l’Angleterre.

… de Leroy Sané : Avec le talent qu’il a, il s’imposera toujours. Son tournoi ne s’est pas très bien déroulé jusqu’ici, mais s’il gagne en confiance, il aura sa chance, et il devra la saisir. Il a beaucoup donné contre la Hongrie, a beaucoup défendu. C’est un bon signe, et il doit construire là-dessus. Je suis certain qu’il donne tout ce qu’il a en lui.

… de la communication sur le terrain : Je pense que c’est une bonne chose d’avoir des joueurs qui donnent des consignes, prennent des responsabilités, poussent et encouragent les autres. Chacun de nous veut tout donner, mais il y a parfois des jours où ça ne fonctionne pas tout seul. C’est donc d’autant plus important d’avoir quelqu’un qui donne un coup de main.

… de l’Angleterre : Je pense que nous sommes à leur niveau. Ils ont de supers joueurs, beaucoup de qualité individuelle et offensive. Nous les respectons beaucoup, mais nous voulons répéter notre performance face au Portugal et nous imposer. [dfb]


Dans trois jours (mardi à 18h00), l’équipe d’Allemagne affrontera l’Angleterre à Wembley, en huitième de finale de l’EURO 2020. Aujourd’hui les attaquants Thomas Müller et Serge Gnabry ont répondu aux questions en conférence de presse. Retrouvez ici leurs principales déclarations.

Thomas Müller au sujet…

… du match face à l’Angleterre : J’ai déjà vécu de très belles choses à Wembley, avec la victoire en Ligue des champions en 2013. Nous avons aussi battu l’Angleterre là-bas en 2010. Cela n’aura rien à voir avec le match de mardi, mais ça donnera un bon sentiment à certains d’entre nous. Nous avons hâte d’y jouer et d’affronter ce grand adversaire. L’Angleterre est toujours ambitieuse. Les deux équipes ont montré de belles choses au premier tour, mais ont aussi essuyé des critiques. Elles ont toutes deux de bonnes individualités et ont l’orgueil de viser la victoire, ce qui rendra le match intéressant.

… de sa gêne au genou : Si c’était un problème, je ne me serais pas entraîné aujourd’hui. Je ressens quelque chose, mais j’ai suffisamment d’expérience pour faire avec.

… des difficultés inattendues rencontrées par les favoris de l’EURO : On veut toujours voir les champions d’Europe dominer tous leurs adversaires jusqu’au bout, mais ça n’est plus possible aujourd’hui. En 2016, le Portugal a attendu le tableau final pour remporter sa première victoire. Contre la Hongrie, nous avions imaginé un scénario totalement différent ; concéder deux buts face à une Hongrie aussi forte défensivement ne faisait pas du tout partie de nos plans. Mais nous nous sommes accrochés, avons été récompensés, et voulons construire là-dessus pour continuer à avancer. Les résultats étriqués font partie du jeu, tout comme l’autocritique, mais nous ne pouvons regarder que vers l’avant.

… du nombre d’occasions de buts : Contre la France, qui possède d’excellents attaquants, nous avons parfois attaqué avec un ou deux joueurs en moins, ce qui nous a couté en précision et en tranchant. Contre le Portugal, nous avons montré une autre énergie, mais l’adversaire nous a laissé plus de possibilité. Contre une défense aussi regroupée que celle de la Hongrie, les occasions se font forcément rares. Notre principal problème a été de concéder ces deux buts.

… de la friabilité de la défense : Selon moi, notre défense a fait du très bon travail contre les Français. On n’a pas du tout vu Antoine Griezmann et Karim Benzema. Sur nos buts concédés, on constate que nous ne sommes presque jamais en infériorité numérique. C’est l’organisation qui ne va pas. Il nous arrive souvent de voir l’adversaire marquer sur sa première occasion. Nous devons réussir à maintenir la pression sur le ballon et de ne pas avoir trop confiance en nous-mêmes. Il doit y avoir une volonté d’aller au duel, et si nécessaire de jouer salement.

… du passage à vide de l’attaquant anglais Harry Kane : Les grands attaquants sont aussi les plus patients. C’est leur métier de patienter, d’attendre leur chance. Un attaquant est toujours celui qui touche le moins de ballons, et qui a pourtant le droit aux plus grandes photos dans le journal après le match, s’il se déroule bien. Je ne sais pas si son faible nombre d’occasions est dû à un manque d’automatismes avec ses coéquipiers. Pour nous en tout cas, ne pas encaisser un but de Harry Kane ne serait pas un problème.

Serge Gnabry au sujet…

… du match à Wembley : J’ai très hâte de jouer ce grand match face à l’Angleterre à Wembley, et si possible de passer au prochain tour.

… de ses performances personnelles : Ne marquer aucun but jusqu’ici n’est certainement pas ce que je souhaitais. Mais l’équipe s’est qualifiée, j’ai joué un rôle différent, et je dois être patient. J’attends ma chance. Je n’ai pas su la saisir contre la France, et j’espère que je marquerai enfin contre l’Angleterre.

… de Leroy Sané : Avec le talent qu’il a, il s’imposera toujours. Son tournoi ne s’est pas très bien déroulé jusqu’ici, mais s’il gagne en confiance, il aura sa chance, et il devra la saisir. Il a beaucoup donné contre la Hongrie, a beaucoup défendu. C’est un bon signe, et il doit construire là-dessus. Je suis certain qu’il donne tout ce qu’il a en lui.

… de la communication sur le terrain : Je pense que c’est une bonne chose d’avoir des joueurs qui donnent des consignes, prennent des responsabilités, poussent et encouragent les autres. Chacun de nous veut tout donner, mais il y a parfois des jours où ça ne fonctionne pas tout seul. C’est donc d’autant plus important d’avoir quelqu’un qui donne un coup de main.

… de l’Angleterre : Je pense que nous sommes à leur niveau. Ils ont de supers joueurs, beaucoup de qualité individuelle et offensive. Nous les respectons beaucoup, mais nous voulons répéter notre performance face au Portugal et nous imposer. ###more###