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Mendler : « la cerise sur le gâteau »

En tant que pensionnaire de quatrième division, le FC Sarrebruck a déjà écrit l’histoire de la Coupe d’Allemagne en atteignant les demi-finales. Le champion de la Ligue régionale sud-ouest et futur club de troisième division affronte ce soir un adversaire de taille : le Bayer Leverkusen. Pour DFB.de, le milieu de terrain de Sarrebruck Markus Mendler revient sur le parcours de son club.

DFB.de : Le FC Sarrebruck a déjà éliminé deux clubs de Bundesliga et deux clubs de deuxième division pour atteindre la demi-finale. Monsieur Mendler, quel a été le moment le plus mémorable ?

Markus Mendler : Je ne peux que mentionner la séance de tirs au but en quart de finale contre le Fortuna Düsseldorf. Émotionnellement, ça a été les montagnes russes, d’autant plus que le Fortuna aurait pu gagner par deux fois en marquant le tir au but décisif. Mais Daniel Batz, notre gardien de but, nous a permis de rester dans le match et à la fin, en arrêtant un cinquième tir, nous a envoyé en demi-finale. Je n’avais jamais rien vécu de tel auparavant.

DFB.de : Une place en finale détrônerait-elle ce souvenir-là ?

Mendler : Oui, sans aucun doute. Accéder à la finale à Berlin serait pour nous tous le plus grand moment de notre carrière et serait la cerise sur le gâteau, après notre parcours exceptionnel.

DFB.de : À présent, la montée de Sarrebruck en troisième division est actée, l’objectif pour cette saison a donc été atteint. L’équipe peut-elle affronter Leverkusen l’esprit plus libre qu’avant ?

Mendler : Évidemment. Très clairement, notre objectif était de remporter la Ligue régionale sud-ouest et d’être promu. Nous attendons impatiemment le duel contre le Bayer 04, même s’il n’y a pas de spectateurs dans le stade. Depuis le début de la saison, nous vivions chaque match de Coupe d’Allemagne comme un bonus, donc nous ne nous sommes pas mis la pression lors des tours précédents. Il n’y aura donc pas beaucoup de changements. Contre un club qui joue la qualification en Ligue des Champions comme Leverkusen, nous sommes de toute façon les outsiders.

DFB.de : Alors que le Bayer 04 dispute la Bundesliga depuis mi-mai, Sarrebruck n’a pas joué un seul match en trois mois. Est-ce vraiment un désavantage ?

Mendler : On ne peut pas nier que nous ne sommes plus habitués aux matchs en compétition officielle. Nous ne pouvions même pas jouer de rencontres amicales. À l’entraînement, nous avons fait quelques parties qui se voulaient compétitives. Mais ce n’est pas pareil que la compétition.

DFB.de : C’est pourquoi vous espérez que Leverkusen sera concentré sur la Bundesliga et sur une place qualificative en Ligue des Champions.

Mendler : C’est possible. Après tout, le match a lieu trois jours seulement après le duel entre le Bayer Leverkusen et le Bayern Munich. Après nous, ils affronteront Schalke 04 et le FC Cologne. Ce sont des matchs importants pour eux, mais ils voudront atteindre la finale de la Coupe au moins autant que nous.

DFB.de : Quel sera l’aspect le plus important qui vous permettra de mettre votre adversaire de ce soir en danger ?

Mendler : Il ne faut pas commencer la rencontre la peur au ventre, mais avec du courage et de l’engagement dans les duels. Il sera également important de ne pas concéder de but en début de match. Le fait que nous ayons cinq changements à cause de la pandémie de coronavirus pourrait aussi nous être utile. Mais ne nous faisons pas trop d’illusions : nous aurons une petite chance à condition que Leverkusen ne soit pas au mieux de sa forme.

DFB.de : Après seulement quelques semaines d’entraînement, vous sentez-vous bien préparé pour l’un des plus grands matchs de l’histoire du club ?

Mendler : Nous avons tout fait pour nous préparer de la meilleure façon possible. Mais la compétition réelle ne peut pas être reproduite à l’entraînement.

DFB.de : Même si le match est à huis clos, y a-t-il un avantage à jouer sur votre terrain, à Völklingen ?

Mendler : Les joueurs de Leverkusen ont l’habitude de jouer dans de grands stades chaque semaine, avec la Bundesliga et l’Europa League. Le stade de Völklingen, avec ses petites tribunes, sera déjà un grand changement pour eux. Ça pourrait peut-être jouer en notre faveur.

DFB.de : Pour la quatrième fois après 1957, 1958 et 1985, Sarrebruck jouera un match de demi-finale de la Coupe d’Allemagne, sans jamais avoir réussi à atteindre la finale. Quelle serait l’importance de passer ce cap pour le club et la région ?

Mendler : Ce serait indescriptible. Avec l’euphorie de la montée en troisième division, la ville exploserait probablement. Après tout, il n’y a jamais rien eu de tel à Sarrebruck auparavant.

DFB.de : Avez-vous déjà pensé au fait que Sarrebruck est à seulement deux victoires d’être qualifié pour une compétition européenne depuis 1955 ?

Mendler : Nous avons plaisanté à ce propos au sein de l’équipe. Mais nous avons aussi conscience que nous en sommes encore loin.

DFB.de : Par le passé, vous avez joué 16 matchs de Bundesliga avec le FC Nuremberg, dont un contre Leverkusen. Quels souvenirs en gardez-vous ?

Mendler : À l’époque, notre entraîneur était Michael Wiesinger. Je suis entré pour les quinze dernières minutes. Je m’en souviens parce que c’était ma première entrée en jeu après une longue pause. À la fin, nous avons perdu 2-0.

DFB.de : Cette expérience vous aidera-t-elle en Coupe d’Allemagne ?

Mendler : Oui, c’est certain. Avec Fanol Perdedaj, Christopher Schorch, Steven Zellner, José Pierre Vunguidica et Daniel Batz, nous sommes quelques joueurs qui avons déjà évolué en Bundesliga. Quand la tension monte avant les matchs de coupe, c’est perceptible, parce que nous ne sommes peut-être pas aussi nerveux que les autres joueurs qui n’ont connu que la ligue régionale.

DFB.de : Vous êtes arrivé au FC Sarrebruck en 2016 et votre contrat court jusqu’en 2022. Vous sentez-vous chez vous en Sarre ?

Mendler : Oui, absolument. Après tout, c’est aussi ici que j’ai rencontré ma compagne Tamara. Dans le monde du football, on ne peut exclure aucune possibilité, mais il se pourrait bien que nous restions en Sarre de façon permanente.

DFB.de : Depuis quelques années, la montée en troisième division était un objectif déclaré de Sarrebruck. Avez-vous hâte de débuter la nouvelle saison ?

Mendler : J’ai travaillé avec toute l’équipe pendant quatre ans pour atteindre cet objectif. C’est pourquoi la joie et le soulagement sont énormes. Déjà au cours de la saison 2017/2018, nous avions réalisé une série exceptionnelle, mais nous n’avions pas été promus après les confrontations avec le TSV 1860 Munich. Cela avait un goût amer. Nous pouvons nous réjouir de monter en troisième division et de rencontrer des équipes attrayantes. Il y aura beaucoup de matchs intéressants. Ce sera surtout le cas quand nous pourrons à nouveau jouer au Ludwigsparkstadion de Sarrebruck.

DFB.de : Selon vous, quels ont été les facteurs décisifs pour la promotion en troisième division et pour votre succès en Coupe d’Allemagne ?

Mendler : Nous avons une équipe vraiment cool dans laquelle tout le monde est impliqué à 100 % et où chacun est présent pour les autres. Nous fonctionnons simplement bien ensemble et la cohésion est incroyable. C’est pourquoi nous méritons la promotion en troisième division. C’est la raison qui explique notre succès en Coupe.

DFB.de : Pour finir, est-ce que vos coéquipiers sont chauds à l’idée d’un voyage à Berlin début juillet ?

Mendler : Bien sûr, tout le monde en rêve. Mais nous savons tous que ce sera extrêmement difficile. Nous allons tout donner pour que ce rêve devienne réalité, pour nous et pour les supporters.

[DFB]

En tant que pensionnaire de quatrième division, le FC Sarrebruck a déjà écrit l’histoire de la Coupe d’Allemagne en atteignant les demi-finales. Le champion de la Ligue régionale sud-ouest et futur club de troisième division affronte ce soir un adversaire de taille : le Bayer Leverkusen. Pour DFB.de, le milieu de terrain de Sarrebruck Markus Mendler revient sur le parcours de son club.

DFB.de : Le FC Sarrebruck a déjà éliminé deux clubs de Bundesliga et deux clubs de deuxième division pour atteindre la demi-finale. Monsieur Mendler, quel a été le moment le plus mémorable ?

Markus Mendler : Je ne peux que mentionner la séance de tirs au but en quart de finale contre le Fortuna Düsseldorf. Émotionnellement, ça a été les montagnes russes, d’autant plus que le Fortuna aurait pu gagner par deux fois en marquant le tir au but décisif. Mais Daniel Batz, notre gardien de but, nous a permis de rester dans le match et à la fin, en arrêtant un cinquième tir, nous a envoyé en demi-finale. Je n’avais jamais rien vécu de tel auparavant.

DFB.de : Une place en finale détrônerait-elle ce souvenir-là ?

Mendler : Oui, sans aucun doute. Accéder à la finale à Berlin serait pour nous tous le plus grand moment de notre carrière et serait la cerise sur le gâteau, après notre parcours exceptionnel.

DFB.de : À présent, la montée de Sarrebruck en troisième division est actée, l’objectif pour cette saison a donc été atteint. L’équipe peut-elle affronter Leverkusen l’esprit plus libre qu’avant ?

Mendler : Évidemment. Très clairement, notre objectif était de remporter la Ligue régionale sud-ouest et d’être promu. Nous attendons impatiemment le duel contre le Bayer 04, même s’il n’y a pas de spectateurs dans le stade. Depuis le début de la saison, nous vivions chaque match de Coupe d’Allemagne comme un bonus, donc nous ne nous sommes pas mis la pression lors des tours précédents. Il n’y aura donc pas beaucoup de changements. Contre un club qui joue la qualification en Ligue des Champions comme Leverkusen, nous sommes de toute façon les outsiders.

DFB.de : Alors que le Bayer 04 dispute la Bundesliga depuis mi-mai, Sarrebruck n’a pas joué un seul match en trois mois. Est-ce vraiment un désavantage ?

Mendler : On ne peut pas nier que nous ne sommes plus habitués aux matchs en compétition officielle. Nous ne pouvions même pas jouer de rencontres amicales. À l’entraînement, nous avons fait quelques parties qui se voulaient compétitives. Mais ce n’est pas pareil que la compétition.

DFB.de : C’est pourquoi vous espérez que Leverkusen sera concentré sur la Bundesliga et sur une place qualificative en Ligue des Champions.

Mendler : C’est possible. Après tout, le match a lieu trois jours seulement après le duel entre le Bayer Leverkusen et le Bayern Munich. Après nous, ils affronteront Schalke 04 et le FC Cologne. Ce sont des matchs importants pour eux, mais ils voudront atteindre la finale de la Coupe au moins autant que nous.

DFB.de : Quel sera l’aspect le plus important qui vous permettra de mettre votre adversaire de ce soir en danger ?

Mendler : Il ne faut pas commencer la rencontre la peur au ventre, mais avec du courage et de l’engagement dans les duels. Il sera également important de ne pas concéder de but en début de match. Le fait que nous ayons cinq changements à cause de la pandémie de coronavirus pourrait aussi nous être utile. Mais ne nous faisons pas trop d’illusions : nous aurons une petite chance à condition que Leverkusen ne soit pas au mieux de sa forme.

DFB.de : Après seulement quelques semaines d’entraînement, vous sentez-vous bien préparé pour l’un des plus grands matchs de l’histoire du club ?

Mendler : Nous avons tout fait pour nous préparer de la meilleure façon possible. Mais la compétition réelle ne peut pas être reproduite à l’entraînement.

DFB.de : Même si le match est à huis clos, y a-t-il un avantage à jouer sur votre terrain, à Völklingen ?

Mendler : Les joueurs de Leverkusen ont l’habitude de jouer dans de grands stades chaque semaine, avec la Bundesliga et l’Europa League. Le stade de Völklingen, avec ses petites tribunes, sera déjà un grand changement pour eux. Ça pourrait peut-être jouer en notre faveur.

DFB.de : Pour la quatrième fois après 1957, 1958 et 1985, Sarrebruck jouera un match de demi-finale de la Coupe d’Allemagne, sans jamais avoir réussi à atteindre la finale. Quelle serait l’importance de passer ce cap pour le club et la région ?

Mendler : Ce serait indescriptible. Avec l’euphorie de la montée en troisième division, la ville exploserait probablement. Après tout, il n’y a jamais rien eu de tel à Sarrebruck auparavant.

DFB.de : Avez-vous déjà pensé au fait que Sarrebruck est à seulement deux victoires d’être qualifié pour une compétition européenne depuis 1955 ?

Mendler : Nous avons plaisanté à ce propos au sein de l’équipe. Mais nous avons aussi conscience que nous en sommes encore loin.

DFB.de : Par le passé, vous avez joué 16 matchs de Bundesliga avec le FC Nuremberg, dont un contre Leverkusen. Quels souvenirs en gardez-vous ?

Mendler : À l’époque, notre entraîneur était Michael Wiesinger. Je suis entré pour les quinze dernières minutes. Je m’en souviens parce que c’était ma première entrée en jeu après une longue pause. À la fin, nous avons perdu 2-0.

DFB.de : Cette expérience vous aidera-t-elle en Coupe d’Allemagne ?

Mendler : Oui, c’est certain. Avec Fanol Perdedaj, Christopher Schorch, Steven Zellner, José Pierre Vunguidica et Daniel Batz, nous sommes quelques joueurs qui avons déjà évolué en Bundesliga. Quand la tension monte avant les matchs de coupe, c’est perceptible, parce que nous ne sommes peut-être pas aussi nerveux que les autres joueurs qui n’ont connu que la ligue régionale.

DFB.de : Vous êtes arrivé au FC Sarrebruck en 2016 et votre contrat court jusqu’en 2022. Vous sentez-vous chez vous en Sarre ?

Mendler : Oui, absolument. Après tout, c’est aussi ici que j’ai rencontré ma compagne Tamara. Dans le monde du football, on ne peut exclure aucune possibilité, mais il se pourrait bien que nous restions en Sarre de façon permanente.

DFB.de : Depuis quelques années, la montée en troisième division était un objectif déclaré de Sarrebruck. Avez-vous hâte de débuter la nouvelle saison ?

Mendler : J’ai travaillé avec toute l’équipe pendant quatre ans pour atteindre cet objectif. C’est pourquoi la joie et le soulagement sont énormes. Déjà au cours de la saison 2017/2018, nous avions réalisé une série exceptionnelle, mais nous n’avions pas été promus après les confrontations avec le TSV 1860 Munich. Cela avait un goût amer. Nous pouvons nous réjouir de monter en troisième division et de rencontrer des équipes attrayantes. Il y aura beaucoup de matchs intéressants. Ce sera surtout le cas quand nous pourrons à nouveau jouer au Ludwigsparkstadion de Sarrebruck.

DFB.de : Selon vous, quels ont été les facteurs décisifs pour la promotion en troisième division et pour votre succès en Coupe d’Allemagne ?

Mendler : Nous avons une équipe vraiment cool dans laquelle tout le monde est impliqué à 100 % et où chacun est présent pour les autres. Nous fonctionnons simplement bien ensemble et la cohésion est incroyable. C’est pourquoi nous méritons la promotion en troisième division. C’est la raison qui explique notre succès en Coupe.

DFB.de : Pour finir, est-ce que vos coéquipiers sont chauds à l’idée d’un voyage à Berlin début juillet ?

Mendler : Bien sûr, tout le monde en rêve. Mais nous savons tous que ce sera extrêmement difficile. Nous allons tout donner pour que ce rêve devienne réalité, pour nous et pour les supporters.

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